Ma question écrite sur l’équipement en hélistations des hôpitaux pédiatriques

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Mme Hélène Conway-Mouret appelle l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l’équipement en hélistations des hôpitaux pédiatriques tertiaires accueillant des polytraumatisés pédiatriques.

L’hôpital Necker, qui vient d’être partiellement reconstruit, prend en charge les cas les plus sévères de traumatologie pédiatrique et de neurochirurgie traumatologique. Dans ces deux spécialités, la première heure est cruciale pour la survie des enfants. Le recours aux hélicoptères sanitaires s’impose pour transporter les enfants de la région jusqu’à cet hôpital de référence. Or, la zone de poser n’a pu voir le jour au moment de la modernisation de l’hôpital, principalement en raison des craintes de nuisances sonores des riverains. Celles-ci sont pourtant à relativiser quand on sait que les nuisances générées par les hélicoptères médicalisés (dits héliSmur) sont tout au plus équivalentes à celles du métro aérien.

De façon générale, seuls deux des douze hôpitaux universitaires de la capitale permettent de poser un hélicoptère. La plupart des vols nécessitent un relais ambulancier à l’héliport d’Issy-les-Moulineaux ce qui réduit considérablement le bénéfice de l’évacuation aérienne et retarde la prise en charge chirurgicale.

Sur le territoire national, tous les patients n’ont donc pas, à ce jour, les mêmes chances de survie selon qu’ils résident ou non dans une région où les hôpitaux sont équipés d’une zone de poser adaptée.

Afin de mettre un terme à cette discrimination inter-régionale dans la prise en charge des patients les plus graves, elle lui demande s’il est envisagé de réviser la réglementation relative aux hélicoptères sanitaires en vue d’améliorer la dotation des hôpitaux en zone de poser et, en particulier, s’il est possible d’équiper d’une hélisurface tous les hôpitaux accueillant des polytraumatisés pédiatriques.


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