Les journées militantes de la fin du mois d’août m’ont donné l’occasion de rencontrer de nombreux anciens et nouveaux élus, d’échanger avec eux sur la fonction de conseiller consulaire et sur l’esprit de la réforme de l’Assemblée des Français de l’étranger.
J’ai conçu et porté cette réforme ; mais ce sont les candidats et leurs équipes de campagne qui en ont fait une réussite. Ils ont su faire face aux difficultés : composer des listes paritaires dans les 130 circonscriptions (ou presque, puisque le poste de Kiev n’a pas enregistré de dépôt de liste), respecter la diversité géographique, toucher des jeunes, mener une double campagne, à la fois au plus proche des électeurs et sur Internet. J’ai pu dire aux candidats et aux militants réunis ces quelques jours à Paris combien j’étais fière de leurs campagnes et de leurs résultats.
La progression de la gauche à cette élection locale hors de nos frontières n’aurait pas été possible sans le travail conjoint de l’association Français du monde, de la Fédération des Français de l’étranger du Parti socialiste et des partis frères qui ont réussi l’union de la gauche presque partout.
Pensons dès aujourd’hui à 2017 et à notre responsabilité collective de freiner la montée du Front national. Il ne faut pas laisser retomber cette belle énergie générée par la campagne. Les élus ont six ans pour mettre en place leur nouvelle responsabilité locale, pour consolider les résultats qu’ils ont obtenus en mai. Il appartient désormais à chacun de démontrer sur le terrain son sens de l’action collective et de l’intérêt général.