Réforme de la gouvernance de la CFE : l’ex-U.M.P. aurait dû s’appeler « Les Conservateurs » plutôt que « Les Républicains »

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 Lors de l’examen de la Proposition de loi relative à la réforme de la gouvernance de la Caisse des Français de l’Etranger (C.F.E.) que nous avons cosignée avec mes trois collègues sénateurs socialistes des Français de l’étranger, la majorité sénatoriale a voté la suppression des trois articles qui visaient notamment à élargir le collège électoral désignant le Conseil d’Administration de la Caisse.

La suite logique de la loi du 22 juillet 2013 que j’avais portée en tant Ministre déléguée en charge des Français de l’étranger aurait été un élargissement de la représentativité des instances auxquelles les Français à l’étranger sont confrontées au quotidien.

442 Conseillers consulaires ont été élus le 25 mai 2014, partout dans le monde. Il eut été logique qu’ils puissent avoir la possibilité de désigner les membres du Conseil d’Administration de la CFE. Tel ne fut pas le cas.

En rejetant notre proposition de loi, le conservatisme de la droite sénatoriale a permis de faire perdurer la désignation des membres de ce même Conseil d’Administration par les seuls 90 membres de l’Assemblée des Français de l’Etranger.

Ce vote est dommageable pour la représentativité et pour l’influence que ces Conseillers Consulaires pourraient avoir dans le champs de la protection sociale.

Je regrette ce conservatisme. Il ne va pas dans le sens de la réforme que j’ai eu à cœur de porter.


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