Un budget 2016 en nette amélioration

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Rappelez-vous la situation en décembre 2014 à la même époque : on nous annonçait que le déficit allait augmenter ; que les impôts ne rentraient pas dans les caisses de l’État ; que nous ne serions pas en capacité de baisser les impôts comme nous l’avions annoncé. On nous disait même que la Commission européenne allait nous sanctionner de manière imminente.

Après 12 mois de travaux parlementaires, quelle est la situation ?

Le déficit poursuit sa baisse : je rappelle qu’il est passé de 4,3 % en 2013 à 3,9 % en 2014 ; pour  2015, nous anticipons 3,8 % et nous sommes très confiants sur notre capacité à atteindre cet objectif. Pour 2016, avec une hypothèse de 1,5 % de croissance et d’1 % d’inflation, le Gouvernement prévoit qu’il soit ramené à 3,3 %.

Le déficit public, le déficit de l’État, le déficit de la sécurité sociale sont au plus bas depuis 2008. La dette sociale a même commencé à diminuer, dès cette année. La dette publique devrait être quasiment stabilisée l’an prochain. La dépense publique, quant à elle, continue à progresser, et c’est normal dans une économie en croissance et dont les besoins en santé, en pensions de retraites, en formation sont importants ; mais elle progresse à un rythme historiquement bas car nous finançons les nouveaux moyens par des économies sur les dépenses non prioritaires.

Les impôts rentrent dans les caisses de l’État, c’est un fait. La gauche est la première à s’être attelée à combattre la fraude fiscale. Ce sont 4,6 milliards depuis 2014 qui ont été récoltés grâce à la mise en place du service de régularisation des comptes étrangers. Dans le même temps, les baisses d’impôts promises ont été mises en œuvre : pour la production et l’emploi, 7 milliards d’euros d’allégements supplémentaires en 2016 ; pour les ménages, et particulièrement les classes modestes et moyennes, 5 milliards de baisses d’impôts sur 2015 et 2016. Les impôts baissent en 2015, ils continueront à baisser en 2016. Et l’évolution du taux de prélèvements obligatoires le prouve : il doit passer de 44,9 % en 2014 à 44,5 % en 2016.

En un mot, la situation des finances publiques s’est améliorée et je tenais à en féliciter le Gouvernement qui a su faire les efforts nécessaires pour parvenir à cette situation et préserver un budget stabilisé.


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