Mon déplacement au Danemark

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Le Royaume du Danemark, ce pays constitué d’îles qui vont jusqu’aux Féroé et au Groenland, est accueillant et les 5 000 Français inscrits sur les listes consulaires ont trouvé stabilité et opportunités pour vouloir s’y installer.

Certains entendent changer les habitudes alimentaires des Danois en important des huitres bretonnes, d’autres la musique française. Notre Lycée français Prins Henrik, dirigé par le Proviseur Michel Chesne et l’Institut Français font à la fois la promotion de notre langue mais aussi de notre culture au pays du Lego, du design et de la petite sirène.

Les entreprises danoises à l’international sont nombreuses et le pays traverse la crise économique mondiale avec une certaine sérénité. Les entreprises françaises pourraient être plus nombreuses aux dires de notre Ambassadeur, François Zimeray, si le Danemark ne se trouvait pas dans cette zone qui n’est ni de confort parce que limitrophe à la France, ni d’efforts parce que lointain et plus difficile d’accès.

Très occupé par la diplomatie économique et attentif au rapprochement des deux pays, il a su ouvrir et engager l’Ambassade dans une nouvelle dynamique au service de la relation bilatérale.

Accompagnée des Conseillers Consulaires Luc de Visme, Marie-José Caron et Pascal Badache, et par la Consule Sylvie Paul-Deleuze j’ai fait le point sur l’ambitieux projet immobilier du lycée avec les représentants de la direction, des enseignants et personnels ainsi que les parents d’élèves. J’ai ensuite rencontré les élèves de Terminal ES dont la pertinence des questions a permis une discussion politique de qualité, notamment sur l’égalité entre les hommes et les femmes.

Nous avons ensuite abordé, avec des avocats fiscalistes et le service économique de l’ambassade, le sujet épineux de la dénonciation de la convention fiscale franco-danoise décidée par les autorités danoises qui résultent de fait, depuis le 1er janvier 2009, à la double imposition notamment des retraités et recrutés locaux qui vont en France. Ceci a également une incidence négative sur la compétitivité des entreprises danoises en France. Des mesures ont été prises pour atténuer les conséquences négatives de cette décision. Il nous faut travailler à la signature d’une nouvelle convention fiscale bilatérale qui règlera ces difficultés.

Avant de tenir une réunion publique sur le thème du retour qui a attiré des Français de Malmö, j’ai pu apprécier, en rencontrant le directeur de l’institut Français, Thierry Robert, la place que celui-ci tient dans la vie culturelle de Copenhague avec son cinéma français du lundi soir, ses débats d’idées à la bibliothèque royale, la formation en renforcement linguistique pour les écoles primaires et son soutien au livre.

A noter que notre présence est assurée au Groenland par la présence d’un attaché de coopération culturelle, Monsieur Florian Marlière.

Comme toujours j’ai grand plaisir à retrouver les amis en fin de journée. Leurs histoires apportent les dernières touches et complètent toujours le tableau de la vie dans le pays où ils ont choisi de résider.

 


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