Journée internationale des victimes de disparition forcée

Partager cet article

En cette « journée internationale des victimes de disparitions forcées », du fait d’un Etat ou avec son accord, mes pensées vont d’abord à l’épreuve que subissent les populations en Syrie. De nombreux rapports des Nations unies dénoncent cette situation dramatique. Je pense également aux victimes de cette pratique partout dans le monde, et particulièrement en Corée du Nord.Ces graves violations des droits de l’Homme sont inacceptables. Depuis sa création en 1980, le groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées a été saisi de 55 000 cas concernant 105 Etats. La convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées consacre le droit de savoir la vérité sur les circonstances de la disparition forcée, le déroulement et les résultats de l’enquête ainsi que le sort de la personne disparue. La France appelle tous les Etats qui ne l’ont pas encore fait à ratifier ce texte et à reconnaître la compétence du Comité des disparitions forcées.


Partager cet article