Ma question orale sur la sécurité des élèves scolarisés dans le réseau d’enseignement français à l’étranger

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Je vous invite à visionner la vidéo de ma question orale sur la sécurité des élèves scolarisés dans notre réseau d’enseignement français à l’étranger.

En voici le texte intégral :

Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mes chers collègues,

Dans le contexte de l’intervention de la coalition internationale contre Daech au Levant et alors que nous venons de célébrer le triste anniversaire des attentats du 13 novembre, le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international continue de recommander aux Français résidant à l’étranger de faire preuve d’une vigilance particulière.

Des efforts importants ont été accomplis pour créer un environnement sécurisé  pour nos emprises et pour les salariés d’entreprises françaises basées à l’étranger. Une enveloppe globale de 60 millions d’euros a été débloquée cette année afin de poursuivre les travaux de sécurisation qui s’imposent.  Ce budget permettra des investissements conséquents, notamment pour renforcer la sécurité passive des établissements de notre réseau d’enseignement français à l’étranger.

Il peut, par exemple, s’agir du rehaussement de murs ou de la mise en place de moyens de surveillance accrus. Mais la sécurité des élèves scolarisés dans le réseau ne repose pas seulement sur ces travaux : la mise en œuvre des procédures, les exercices, la formation des personnels… en un mot, le facteur humain est fondamental. A l’image de ce qui est fait en France, des exercices de confinement et d’intrusion sont prévus dans les écoles, collèges et lycées français à l’étranger. Cependant, Monsieur le Ministre, je souhaiterais vous questionner plus précisément sur le degré d’échange d’informations entre les différents acteurs du réseau, et plus particulièrement sur la gestion des personnels.

En France, plusieurs agents et enseignants « fichés S » dont le comportement pouvait laisser craindre une radicalisation, ont été suspendus ou exclus de l’Education nationale. Quelles sont les mesures prises par votre Ministère afin d’éviter que ces professeurs ne puissent être recrutés localement par les opérateurs éducatifs français à l’étranger ? Comment l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et la Mission laïque française se coordonnent-elles dans la gestion de leurs ressources humaines face à ce risque ?

Je vous remercie, Monsieur le Ministre.


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