Le secteur international de la Fondation Jean Jaurès, que je dirige depuis octobre 2015, organisait le 24 janvier dernier une conférence sur le rôle joué par les femmes dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Cette conférence s’inscrivait dans la continuité du travail mené depuis 2014 par la fondation sur la question environnementale : missions effectuées dans des pays clés des négociations, "side events" pendant la COP21 et la COP 22, séminaires bilans, etc.
Tout au long de l’année 2016, c’est l’idée selon laquelle les questions du genre et du climat sont profondément liées qui a guidé nos réflexions. Nous savons que les femmes sont plus vulnérables que les hommes face au changement climatique car elles sont souvent plus touchées par la pauvreté ; mais le rôle prépondérant qu’elles jouent dans la gestion des ressources naturelles et les initiatives qu’elles prennent dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des déchets en font des actrices incontournables de la lutte contre le réchauffement.
Dans les négociations climatiques internationales, ce lien entre genre et climat a été véritablement pris au sérieux à partir de la COP18 (Doha) seulement. L’attente était grande à Marrakech sur ce point et il était bienvenu d’en dresser un bilan à l’occasion de cette conférence.
Je vous invite à la visionner sur le site de la Fondation.