Participation au Global anti corruption summit (10 mars 2017)

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Le Global Anti-Corruption Summit (GACS) réunissait le 10 mars dernier les acteurs clefs du monde des affaires et des pouvoir publics sur la question de la lutte anti-corruption. Dans ce domaine, les Etats et les entreprises ont des difficultés spécifiques à relever ; ils ont aussi, dans le même temps, intérêt à coopérer.

L’ONG Transparency International juge que "plus de 6 milliards de personnes vivent dans un pays avec de sérieux problèmes de corruption". Initiée par l’OCDE, la lutte contre la corruption est désormais l’un des sujets majeurs des gouvernements et des entreprises.

Longtemps critiquée pour son retard, la France a renforcé l’ensemble de son dispositif de lutte contre la corruption et contre la fraude fiscale, ce qui a été salué au cours de nos débats vendredi. La loi du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite Sapin II, obligera dès cette année toutes les entreprises de plus de 500 salariés et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 millions d’euros à se doter à ce doter d’un programme anti-corruption opérationnel et exigeant. Elle prévoit en outre la création d’une agence française anti-corruption qui verra le jour ce 15 mars, avec un pouvoir d’enquête et de sanction.

Ce texte a hissé la France au niveau des meilleurs standards européens et internationaux. Nous devons poursuivre nos efforts en faveur d’une République exemplaire.

 

 


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