Clôture de la COP 23 à Bonn

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Une quinzaine de négociations sur le climat s’achève aujourd’hui à Bonn. Ce sommet pourrait être l’occasion d’effectuer un sursaut politique. Il est en effet urgent que les pays développés du Nord revoient leurs ambitions à la hausse, pas uniquement dans trois ans mais dès aujourd’hui. Les négociateurs laisseront sur la table des propositions indispensables pour mettre en œuvre l’accord de Paris contre le réchauffement.

Mais rien n’est malheureusement encore tranché sur le fond : ce sera le rôle de la COP24, prévue en décembre 2018 en Pologne.

Les pays devaient aussi s’accorder à Bonn sur le lancement d’un "dialogue" d’un an pour aboutir à la révision à la hausse, en 2020, des promesses nationales de réduction des gaz à effet de serre ; car selon l’ONU, les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions de GES nécessaires.

En 2017, les émissions de CO2 liées aux énergies fossiles (gaz, pétroles, charbon), responsables de l’essentiel du réchauffement, sont reparties à la hausse, après trois ans de relative stabilité.

En outre, la France vient d’annoncer qu’elle reportait à 2030 son objectif de ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité. Ceci ne va pas dans le sens d’une démarche écologique responsable.


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