Sommet de Paris « One planet summit » : de l’urgence d’agir

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Il y a deux ans, l’Accord de Paris était adopté à main levée par la communauté internationale à la clôture de la COP 21, la grand-messe annuelle de la négociation climatique. En décembre 2017, les appels des scientifiques, des économistes se succèdent pour tirer la sonnette d’alarme. Les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse. La concentration de CO2 dans l’atmosphère bat un nouveau record cette année. Ce sera la même chose l’an prochain. C’est dans ce contexte très inquiétant qu’Emmanuel Macron a convoqué, le 12 décembre dernier et en compagnie de l’ONU et de la Banque mondiale le « One planet summit ». À la COP 21, les pays développés avaient promis d’apporter, d’ici à 2020, 85 milliards d’euros par an aux pays pauvres pour qu’ils atténuent les effets du réchauffement et réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce financement n’est toujours pas bouclé alors qu’il représente une part infime des fonds brassés par la finance mondiale.

 

Ce sommet était nécessaire, car il met en lumière l’apparition de nouveaux acteurs, qui doivent porter la transition écologique au côté des États pour lutter contre le réchauffement climatique : entreprises, villes, ONG… et alors même que chaque jour il apparaît un peu plus que les objectifs arrêtés à la COP 21, il y a juste deux ans, seront quasiment impossibles à tenir. Longtemps, l’écologie est apparue aux yeux de beaucoup comme un frein à la croissance économique ; elle en est aujourd’hui un vecteur. La Chine l’a bien compris. 

En conclusion, il y a urgence à agir vite.


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