Violences faites aux femmes : #NeRienLaissezPasser!

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Le 25 novembre marque la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes même si ces violences physiques, sexistes et sexuelles doivent être combattues et dénoncées toute l’année. Samedi, une grande marche sera organisée à Paris pour dénoncer ces violences par le collectif #Noustoutes. Une grande campagne du gouvernement pour encourager les témoins à réagir contre les violences a été lancée : https://stop-violences-femmes.gouv.fr/-reagir-peut-tout-changer-.html.

En 2018, une Française sur quatre se déclare victime d’atteintes graves à caractère sexiste et sexuel. C’est le résultat d’une enquête présentée lundi dernier par la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation européenne d’études progressistes qui confirme la fréquence de ces situations survenues dans la rue. C’est pourquoi, j’ai participé à une conférence organisée par ces deux Fondations pour alerter le public et les institutions sur la réalité des violences envers les femmes.

Pour réaliser cette étude, plus de 6 000 femmes ont été sondées face à une multitude de comportements masculins répréhensibles, allant du regard insistant à l’injure sexiste ou sexuelle, au harcèlement sexuel, à l’exhibitionnisme jusqu’au viol. En Europe, 40 à 50 % des femmes déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel. Et plus d’un pays sur trois dans le monde n’a pas de loi pour interdire ces comportements inacceptables.

La réalité est aussi celle dénoncée par l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AFVT), sur les milliers de plaintes recevables pour harcèlement sexuel au travail, moins d’une centaine donnent lieu à condamnation. Sans prise en compte de la parole des femmes et sans sanction à l’encontre de ces comportements, le harcèlement sexuel aura du mal à reculer.

A quelques jours de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, j’ai participé les 15 et 16 novembre au Women’s forum à Paris pour encourager les femmes à prendre des responsabilités à tous les échelons de la société. Le développement économique ne pourra pas se faire sans la participation des femmes. Créer des leviers pour briser le plafond de verre et permettre aux femmes d’accéder à tous les postes de pouvoir dans le secteur public comme privé, sont une condition sine qua non à la croissance économique des pays.


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