Déjeuner des Vices-Présidentes du Sénat en l’honneur de la journée des droit des femmes

Partager cet article

Je vous propose de découvrir le texte qui a été envoyé aux participantes du déjeuner qui s’est tenu hier au Sénat, à notre initiative en tant que Vice-Présidentes ( Catherine Troendlé, Valérie Létard et moi-même)  et en l’honneur de la journée internationale des droit des femmes.

Tout d’abord je vous prie d’excuser mon absence mais les questions de sécurité européenne m’obligent à me déplacer en Roumanie dans le cadre d’une mission de la Commission des Affaires étrangères. Je n’en suis pas moins heureuse d’avoir pu prendre part à l’organisation de ce déjeuner et remercie Catherine Troendlé de vous envoyer ces quelques mots que je tenais à vous adresser.

A la veille de la journée internationale des droits des femmes, nous, parlementaires, devons rester mobilisées pour continuer à obtenir des avancées concrètes en termes d’égalité des droits et de salaire en particulier, de luttes contre les violences sexistes et sexuelles, de combats contre toutes les discriminations dans la vie privée et professionnelle. Nous pouvons être fières de ce que nous avons obtenu. Je pense notamment à toutes les lois inspirées par l’excellent travail de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances dont je salue les membres. Cependant nous devons rester vigilantes pour préserver ce qui est remis en question dans beaucoup trop de pays.

Le Sénat conscient aujourd’hui plus que d’autres de l’importance de la défense des droits des femmes – mais n’a-t-il pas refusé en 1922 de leur accorder le droit de vote ! – accueille demain un colloque consacré au « Grand débat des femmes » pour donner la parole à toutes les femmes qui vivent dans la précarité. Cette journée co-organisée par l’Assemblée des femmes, l’association « femmes solidaires » et les « ateliers du féminisme populaire » est une initiative de ma collègue Laurence Rossignol à laquelle je m’associe pleinement. Je vous invite à y participer.

Tirée d’un panthéon que trente ans de vie en Irlande m’a rendu familier, l’auteure irlandaise Claire Keegan fait dire à l’une de ses héroïnes, «Les femmes ont presque toujours raison quand même. Il est vrai qu’elles ont un don. Un don pour les éventualités. Une vraie femme regarde loin dans l’avenir et devine ce qui arrive avant qu’un homme flaire quoi que ce soit ». C’est ce que je nous souhaite. Continuer à deviner l’avenir pour construire le présent.


Partager cet article