J’ai eu le plaisir, mardi 15 octobre, d’inaugurer la nouvelle exposition « Voyage dans l’univers » sur les grilles du jardin du Luxembourg. Cette inauguration s’est faite en présence du Président du CNES, Monsieur Jean-Yves Le Gall, et de mes collègues Sénateurs : Vincent Capo-Canellas, Patricia Schillinger et Thani Mohamed Soilihi. Nous avons assisté à une visite guidée des photos qui viennent célébrer les 50 ans des premiers pas humains sur la Lune. L’exposition rend également hommage à la dizaine d’astronautes français qui ont été dans l’Espace et à tous les travaux de recherches spatiales notamment menées par le CNES. Son Président a commenté chacune des superbes photos de l’exposition et nous a fait partager un voyage à travers l’univers….
Retrouvez ici mon intervention en ma qualité de Vice-Présidente du Sénat chargée de l’évènementiel :
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, chers collègues
Monsieur le Président du Centre national d’Études Spatiales,
Mesdames et Messieurs les partenaires,
Mesdames, Messieurs,
Je le fais en ma qualité de Présidente de la délégation du Sénat chargée de la politique événementielle et du Musée du Luxembourg, j’ai le grand plaisir de vous accueillir dans les Salons de Boffrand pour l’inauguration de l’exposition « Un Voyage dans l’Univers », présentée depuis le 21 septembre dernier et jusqu’au 19 janvier prochain, sur les grilles du Jardin du Luxembourg.
Permettez-moi, tout d’abord, de vous dire quelques mots sur la politique événementielle telle qu’elle est définie par le Bureau du Sénat et que je suis chargée d’animer et de promouvoir.
Comme vous le savez probablement, le patrimoine du Sénat est riche d’une longue histoire dont témoignent encore aujourd’hui le Palais, le Jardin ou le Musée du Luxembourg. Notre institution a engagé, depuis plusieurs années, une politique culturelle ambitieuse afin de le mettre en valeur. C’est ainsi que le Sénat accueille différentes expositions au cours de l’année, que ce soit à l’Orangerie et au pavillon Davioud, dans le cadre de l’Été du Sénat, ou sur les grilles du Jardin du Luxembourg ; c’est ce qui nous réunit aujourd’hui.
Nous avons l’ambition de mieux faire connaître cette politique culturelle en suscitant des candidatures de grande qualité esthétique et artistique. C’est pourquoi la délégation a fait le choix de programmer le projet d’exposition photographique porté par le Centre national d’Études spatiales, à l’occasion des cinquante ans des Premiers pas de l’Homme sur la Lune.
Le Sénat se devait d’être au rendez-vous de cet anniversaire qui est celui d’une aventure unique et exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité. Depuis les temps les plus anciens, les phénomènes célestes ont intrigué les hommes. Les astres ont fasciné. L’homme a regardé vers le ciel et la conquête de la Lune n’a cessé d’appartenir à notre imaginaire. « La Lune est un roman », « De la Terre à la Lune », « Le voyage à la Lune », « les premiers hommes dans la Lune », tous ces titres évocateurs racontent cette quête éperdue, à travers le romanesque de la conquête d’une autre dimension, celle de l’espace, et du mystère de l’infiniment loin.
Par leurs couleurs et leur esthétisme, les quatre-vingts photographies, qui appartiennent au fonds du CNES, aujourd’hui exposées sur les grilles du Jardin du Luxembourg, sont autant d’évocations de cet imaginaire et de cette forme de rêverie qui n’a jamais vraiment cessé malgré les avancées technologiques, comme en atteste la fascination de nos contemporains pour le voyage dans l’espace. Ce n’est sans doute pas un hasard si vous avez choisi de nous inviter à un « voyage dans l’univers », à cette aventure si singulière qui prit naissance au tournant des années 1960 et qui ne s’est jamais interrompue. Le rêve n’est-il pas, aujourd’hui, de rendre visite à la planète rouge, Mars ? « Rien ne s’est fait de grand qui ne soit une espérance exagérée » écrivait Jules Verne dans son roman d’anticipation De la Terre à la Lune en 1865.
Cette exposition retrace ainsi l’histoire de l’exploration spatiale sous son angle scientifique, aussi bien que politique. Sur fond de rivalités politiques et idéologiques mais aussi de coopérations multilatérales, les frontières de la connaissance se sont élargies et les avancées technologiques ont été spectaculaires.
De nombreux clichés sont également consacrés à l’Europe de l’espace et à la politique spatiale française. La création du CNES, en 1961, a en effet permis à notre pays de devenir une des grandes puissances spatiales dans le monde. Cette excellence et cette ambition spatiales ont aussi des visages, ceux de nos spationautes français, une femme et dix hommes qui firent ce voyage impossible pour tout un chacun, ce « voyage dans l’univers », et qui, la tête dans les étoiles, observèrent notre petite planète bleue du haut de cette immensité noire. L’exposition leur rend un bel hommage.
Au nom du Sénat, je remercie très chaleureusement le Centre national d’Études spatiales, son président, ainsi que l’ensemble des partenaires pour cette magnifique exposition.
Je souhaite qu’elle connaisse le succès qu’elle mérite et qu’elle invite chacun à voyager dans le temps et dans l’espace à la découverte des planètes et de notre système solaire.
Retrouvez plus d’informations sur cette exposition ici: