Mon déplacement à Londres

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C’est toujours un plaisir de retrouver les amis londoniens et surtout de travailler avec eux au service de nos compatriotes. Grâce à Michael Dumpuré et Thomas Godard et en compagnie des conseillers consulaires Samy Ahmar et Frédéric Fournier nous avons rencontré, au Hallam Conference Centre, près d’une centaine de nos compatriotes, inquiets quant à leur avenir et celui de leur famille après le Brexit. Nous avons répondu à leurs questions le temps d’une soirée sur leurs droits, leurs statuts, la circulation des personnes et des biens. 

Avant de commencer les travaux de l’AP Otan, j’ai rencontré le directeur de la Tate Gallery, Alex Farquharson, que j’avais accueilli à Paris pour l’ouverture de l’exposition sur l’âge d’or de la peinture anglaise au musée du Luxembourg. Très heureux de savoir que l’exposition connait un grand succès, nous avons échangé sur sa programmation culturelle ainsi que sur le Brexit. Nous nous sommes également préparés à deux jours de réunions avec tous les parlementaires autour de notre ambassadrice. 

Nous avons fait plusieurs réunions de groupe puis de commissions avec des interventions et des questions passionnantes des délégations, au vu de l’actualité locale et internationale. A l’initiative des deux présidents Cambon et Folliot, nous avons rencontré nos homologues des délégations francophones.

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Ce fut deux jours et demi d’intenses de discussions et de rencontres diverses avec un moment particulier qui nous a permis de rencontrer à la fois des officiels britanniques et des personnels militaires dans ce lieu symbolique de Lancaster House.

Suite à l’invitation du Dr Jonathan Eyar, j’ai eu un échange très riche pendant près de deux heures avec les membres du prestigieux Royal United Services Institute. Le dialogue avec nos partenaires est plus nécessaire que jamais à un moment de transformation profonde de l’ordre mondial. Analyser et répondre aux menaces afin de protéger nos citoyens est une priorité. Effacer les malentendus et nous comprendre clairement en est une autre. L’OTAN comme l’UE ont l’avantage de rassembler régulièrement les chefs d’Etats, les ministres et les parlementaires pour qu’ils se parlent et apprennent à se connaître. Les différences et divergences de vues sont flagrantes mais le fait de les confronter dans une enceinte permet qu’elles ne se transforment pas en tensions politiques. Nous avons suivi le discours de la reine, vu les manifestants dans la rue, entendu les représentants turcs défendre les décisions de leur président. Ils ont aussi entendu de nombreuses délégation – dont la nôtre- les condamner. Trois jours intenses, remplis d’émotions et d’une activité soutenue ont traversé le tunnel pour nourrir le travail de reflexion que je continue à mener. 


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