Jeudi 21 novembre, j’ai assisté à la conférence dédiée aux menaces hybrides organisée par la Direction du renseignement militaire au ministère des Armées.
Ce sujet est particulièrement important à l’heure où, dans un monde désormais globalisé et interconnecté, tous les États sont confrontés à des risques multidimensionnels, difficiles à définir, à détecter et in fine à combattre. Il s’agit d’activités coercitives mêlant des méthodes conventionnelles et non conventionnelles, susceptibles de compromettre notre sécurité et celle de nos infrastructures critiques mais aussi l’indépendance de nos démocraties.
Cette rencontre a été marquée par les interventions de Paul Charon, directeur adjoint du domaine « Pensée stratégique » de l’Institut de recherche stratégique de l’École Militaire (IRSEM), Jean-François Gayraud, commissaire général de la police nationale, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, Carina Stachetti, analyste et formatrice professionnelle, Elie Tenenbaum, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales (IFRI), l’Amiral Patrick Zimmermann, officier général expérimenté dans la conduite des opérations, et enfin Jean-François Ferlet, directeur du renseignement militaire.