Jeudi 28 novembre, je suis intervenue dans le cadre de la « Tiergarten Conference », organisée à Berlin par la plus ancienne fondation politique d’Allemagne, Friedrich Ebert Stiftung.
Instaurée en 2012, cette conférence annuelle vise à aborder les thèmes clefs et les évolutions du monde contemporain, en réunissant des décideurs de toutes les nationalités.
Cette année, celle-ci avait pour thème : « Sauver la gouvernance mondiale de la géopolitique – Orientation sociale-démocrate pour un monde à la dérive ».
Après l’ouverture du président de la Fondation Kurt Beck et la présentation du ministre fédéral des Affaires étrangères allemand Heiko Maas, plusieurs tables-rondes se sont succédées.
J’ai participé au premier atelier, dédié aux questions de politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne, avec Niels Annen, ministre adjoint aux Affaires étrangères allemand, Lia Quartappelle, députée italienne et Karin Wallensteen, secrétaire d’État aux Affaires étrangères suédoise. Je me réjouis de la composition de ce panel à majorité féminine, preuve, s’il en fallait une, que les femmes ont investi les questions de sécurité et de défense.
Qui protégera les États-membres de l’Union des menaces extérieures à l’horizon 2030 ? Peut-on affirmer, avec la nouvelle présidente de la Commission Ursula von der Leyen, que l’Europe doit commencer à se comporter comme une véritable puissance ? Qu’est ce que l’Alliance pour le multilatéralisme ? Dans une perspective sociale-démocrate, quelles devraient être les priorités pour favoriser la gouvernance mondiale ? Telles sont les questions qui nous ont été posées, et auxquelles nous avons apporté des réponses convergentes, bien que nous représentions quatre pays différents.