Dévoilement du nouvel emblème de l’armée de l’Air et de l’Espace

Partager cet article

Vendredi 11 septembre, je me suis rendue sur la base aérienne de Vélizy-Villacoublay, pour assister à la cérémonie de commémoration au Capitaine Guynemer, présidée par la ministre des Armées, Florence Parly, en présence du Général Philippe Lavigne. L’hommage au capitaine, dont les faits d’armes sont incarnés dans l’armée de l’Air et de l’Espace, a été suivi du dévoilement de son nouvel emblème.

Celui-ci illustre que les lieux de conflictualité s’étendent désormais à de nouveaux théâtres. 

Hier, les États prenaient conscience de l’émergence d’un cyberespace, au sein duquel les menaces pour nos infrastructures vitales et nos démocraties ignorent les frontières terrestres. C’est ainsi qu’en France, la loi de programmation militaire pour 2019-2025 a prévu le recrutement par les Armées de 1 000 cybercombattants supplémentaires. 

Aujourd’hui, c’est un nouveau terrain de compétition, voire de confrontation, qui s’ouvre à un nombre croissant d’acteurs, étatiques ou privés : l’Espace. Comme le rappelait le Général Michel Friedling, à la tête du Commandement de l’espace, le nombre de pays mettant en orbite des satellites a plus que doublé en dix ans. Compte-tenu de leur rôle essentiel au fonctionnement de nos sociétés à la fois superconnectées et interconnectées, dans la vie quotidienne des civils comme dans les opérations militaires, ces satellites deviennent de fait des cibles hautement stratégiques. À travers sa stratégie spatiale, défensive et non offensive, la France entend donc être en mesure de protéger cette autre composante de sa souveraineté contre les attaques dont elle pourrait faire l’objet, dans cet espace de plus en plus militarisé.


Partager cet article