Mon intervention en Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur les effectifs du Quai d’Orsay et la réponse du Secrétaire général

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Lors de l’audition du Secrétaire général du Quai d’Orsay par la Commission des Affaires étrangères, je l’ai interrogé sur :

  • L’abandon du plan Action Publique 2022 qui prévoyait la suppression de 416 postes sur 3 ans. 130 postes supprimés en 2019, 80 en 2020. J’ai pu souligner que le ministre avait confirmé avoir mis un coup d’arrêt à cette hémorragie et que la note PLF 2021 nous avait aidés et mis en évidence les risques associés à la poursuite de la diminution des effectifs, tout en demandant une mobilisation totale pour faire face à la crise sanitaire et maintenant sécuritaire. J’ai ainsi demandé au Secrétaire général si cette stabilisation des effectifs permettra au Quai de revoir les missions et de rééquilibrer les services.
  • Je l’ai également interrogé sur les suppressions d’accueil téléphonique dans beaucoup de consulats, qui privent de nombreux Français d’un contact essentiel, quand ceux-ci ne sont pas connectés par internet.
  • Par ailleurs, je lui ai demandé confirmation sur le déficit de personnel et le recrutement de volontaires internationaux pour occuper des postes de directeurs d’établissements culturels pour pallier ce déficit.
  • Enfin, j’ai relayé la situation selon laquelle en tant que parlementaires des Français de l’étranger, nous somme saisis par des administrés car ils sont séparés de leur conjoint étranger et sur les demandes faites par des familles binationales mariées avec enfants, mais qui n’arrivent pas à obtenir des visas pour pouvoir vivre ensemble et se retrouver. Je souhaitais en effet savoir si les services travaillent ce sujet.

Je regrette que François Delattre, Secrétaire général du Quai d’Orsay ne se soit exprimé que partiellement sur mes interrogations. Voici sa réponse : « Pour répondre à la question de Mme Conway-Mouret, la fin de l’hémorragie de nos ETP était une absolue nécessité. Dans ce cadre, nous pourrons ainsi redonner de l’oxygène, des moyens pour rééquilibrer les missions et faire de vrais choix plutôt que de gérer la pénurie. « 


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