Ma participation au colloque de l’Armée de l’air et de l’espace

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J’ai participé au colloque annuel de l’Armée de l’air et de l’espace (AAE), sur le thème « Agir et protéger ensemble dans la 3ème dimension », qui s’est tenu mercredi 1er décembre. Le chef d’état-major de l’Armée de l’air et de l’espace, le général d’armée aérienne Stéphane Mille, a clôturé cette journée de réflexions et d’échanges, plus que jamais nécessaires à l’heure où nous avons besoin de réunir toutes les compétences et les énergies pour relever de manière collective des défis à la fois immenses, interdépendants et dont le rythme s’accélère à mesure qu’évolue de manière brutale et rapide notre environnement géopolitique.  

Je suis revenue sur ces défis de mon point de vue de parlementaire – a fortiori de co-rapporteure du programme relatif à l’équipement des forces – lors de mon intervention au sein de la troisième et dernière table-ronde consacrée à l’ « Armée de l’air et de l’espace au combat en 2030 », qui a réuni Philippe Gros, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, le Colonel David Pappalardo, expert à la Direction générale des relations internationales et de la stratégie, le Général de division aérienne Laurent Rataud, sous-chef des plans et programmes à l’état-major de l’AAE et le Colonel Alexis Rougier, chef d’état-major du commandement de l’espace. Le premier enjeu est de conserver la place que nous entendons occuper sur la scène internationale, en maintenant le modèle d’armée complet qui assure notre autonomie stratégique et en allouant les moyens nécessaires à notre ambition notamment dans les domaines du cyber et de l’espace qui sont sans doute les lieux de conflictualité de demain. Pour ce faire, il sera indispensable pour le prochain gouvernement de respecter la trajectoire budgétaire ascendante fixée par la loi de programmation militaire 2019-2025, mais aussi certainement nécessaire de procéder à son actualisation avant son échéance, l’Actualisation stratégique (de la Revue stratégique de 2017) présentée en début d’année ayant démontré l’accélération de certaines tendances et l’irruption d’éléments de rupture. Le deuxième est d’être en mesure de nous protéger de nouvelles menaces, marquées par l’hybridité et la haute intensité. Le dernier est celui de « gagner la guerre avant la guerre » selon la formule du général Burkhard, ce qui suppose de soutenir l’innovation et d’investir massivement dans la recherche et le développement.

Retrouvez la vidéo du colloque en cliquant ici. 


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