Ma question repose sur l’écoute des problématiques que les consuls honoraires rencontrent au quotidien et qu’ils m’exposent lors de nos rencontres. Elle a comme objectif principal de faciliter l’exercice de leur fonction, devenue essentielle dans l’accompagnement de nos compatriotes, résidants ou de passage à l’étranger. Leur disponibilité et leur écoute sont essentielles alors que l’accès aux consulats est de plus en plus dématérialisé et se fait sur rendez-vous. Il n’est pas question de surcharger les consuls honoraires mais de répondre à des demandes spécifiques, comme celle de pouvoir établir un laissez-passer pour celles et ceux près d’un port, loin de la capitale où se trouve le consulat, difficile d’accès pour ceux qui ont perdu ou se sont faits voler leur passeport alors qu’ils doivent impérativement rentrer chez eux. La mise en place récente d’une adresse électronique dédiée pour les conseillers des Français de l’étranger pourrait servir d’exemple afin que les consuls honoraires n’aient plus à utiliser leur adresse personnelle pour traiter les demandes de leurs compatriotes. La réponse ouverte du ministre doit être prise comme positive même si le temps entre l’annonce et la mise en œuvre est parfois très longue. Pour exemple, son engagement à prendre en charge totalement les AESH dans les lycées à l’étranger en juin 2020 n’a été mise en place que l’année suivante. Enfin cette question est une façon de rendre hommage à tous nos consuls honoraires. Je salue l’action en particulier de Catherine Gagneux à Galway, Josselin Le Gall à Cork et Loïc Guyon à Limerick dont je connais l’engagement parce que j’ai la chance de les rencontrer régulièrement.

Retrouvez la vidéo de ma question ci-dessous :