Mon déplacement à Palma

Partager cet article

Comme tous les citoyens du monde je n’ai pas voyagé pendant la période de confinement. Je suis donc doublement heureuse de pouvoir à nouveau me déplacer en circonscription et en particulier de pouvoir revenir en Espagne, pays avec lequel la France entretient des liens politiques, économiques, et sécuritaires très forts. Notre communauté française y est importante avec plus de 85 000 Français enregistrés auprès de nos consulats. La communauté française, connaît un net rajeunissement, la moyenne d’âge est de 34 ans, cadres et professions libérales travaillent au sein de nombreuses sociétés françaises implantées en Espagne, dont la majeure partie se trouve en Catalogne.

Arrivée à Palma, j’ai rejoint nos trois conseillers consulaires, Renaud Le Berre, Ana Saint-Dizier et Philippe Ogonowski. Nous avons rencontré le maire de la ville, José Hila Vargas, membre du PSOE et élu depuis juin 2019 et abordé, dans un long entretien, les problématiques liées à cette ville insulaire notamment en termes de gestion de l’eau et des déchets ainsi qu’à l’accueil de millions de visiteurs chaque année. Les Français sont de plus en plus nombreux à venir s’installer sur l’île et notre représentation démonstrative en la personne de notre consul honoraire, Michel Magnier, est essentielle et mérite d’être soutenue.

Ma visite au Lycée français international de Palma me tenait particulièrement à cœur, le lycée ayant été menacé de fermeture en 2013 et sauvé grâce à l’investissement d’une équipe d’enseignants courageux et de parents engagés. Cet établissement de la MLF construit sur un terrain cédé par la mairie est moderne et offre une stratégie éducative et pédagogique très innovante. La visite ainsi que les rencontres avec les représentants des personnels et des parentes d’élèves autour de son proviseur et directeur ont confirmé que cette école et ce lycée sont maintenant dans une phase d’expansion pour le bonheur des familles qui consentent de gros sacrifices financiers ainsi que les personnels dont l’engagement va bien au-delà de leur mission d’enseignement.

Ma visite s’est terminée par la rencontre avec des femmes entrepreneures, Axelle Vergès et Yasmina Bassissi, représentatives d’une communauté française épanouie qui prend à bras le corps la problématique écologique et Marie-Christine Capart qui est la mémoire de notre communauté française et une de ses meilleures ambassadrices.


Partager cet article