Je me suis rendue à Oujda pour la première fois. Cette visite est beaucoup trop courte pour cette ville millénaire, la plus ancienne du Maroc. J’ai rencontré notre élue, Martine Grattepanche ainsi que des représentants de la Communauté française. Nous avons parlé de la relation entre nos pays, nos échanges humains et économiques ainsi que les problèmes de mobilité engendrés par la pandémie. et La politique des visas très restrictive aujourd’hui, est parfaitement incomprise par celles et ceux qui ont fait leurs études en France, y envoient leurs enfants et y ont des membres de leur famille sans compter les réunions professionnelles annuelles où ils ne peuvent plus aller.
J’ai visité l’établissement scolaire homologué, SandrinéO, en présence de Véronique Dan, Consule générale à Fès et rencontré notre consule honoraire Sandrine Taché, également directrice du groupe scolaire. La visite de quelques classes m’a permis de rencontrer élèves et enseignants dans un beau cadre scolaire qui donne aux enfants toutes les chances de réussir.
Nous avons été reçus par Pierre Mateo, directeur de l’Institut Français d’Oujda, une des 12 antennes de l’Institut français du Maroc dont le siège est à Rabat. Cet acteur culturel propose des cours de français et est aussi un lieu d’accueil pour les étudiants de l’université qui se trouve au bout de la rue. Ils y trouvent un soutien très utile dans la médiathèque et les différents services. Nous avons abordé la question épineuse de la nouvelle politique française des visas qui impose un rejet de 50% des demandes suite à une décision présidentielle. La réduction des visas a été abordée lors de tous mes échanges avec nos compatriotes et nos amis marocains. Notre consule a répondu à de nombreuses questions sur l’activité consulaire qui s’exerce à partir de Fès dont nous avons pris la direction, par la route.
A Fès, j’ai été invitée à intervenir dans une réunion publique afin de répondre aux problématiques des Français du Maroc. Nos compatriotes m’ont alertée sur les difficultés liées à la crise sanitaire, le manque de moyens qui réduit la qualité du service public malgré le dévouement des équipes, l’inquiétude face aux difficultés de recrutements de professeurs qualifiés localement et j’ai posé des questions sur les bourses scolaires. Enfin, les Français de l’étranger retraités résidant au Maroc rencontrent certaines difficultés. La liquidation d’une retraite française doit obligatoirement passer par la caisse nationale de sécurité sociale marocaine avec des délais de traitement extrêmement longs.
Les conseillers des Français de l’étranger de Fès, Jacky Aubert, Martine Grattepanche ainsi que la présidente du conseil consulaire de Rabat, Khadija Belkaid, la présidente de Français du Monde à Fès, Isabelle Pellegrini et la présidente de Français du Monde Maroc, Elodie Martellière et Marion Berthoud, ancienne conseillère des Français de l’étranger étaient présents pour rencontrer nos compatriotes.
Notre consule générale a réuni nos élus Jacky Aubert, Martine Grattepanche et Myriam Ben Kerroum-Devidet ainsi que les proviseurs Alexandre Vaugeois et le proviseur Laurent Arbault, la proviseure adjointe Céline Lamy-Prate des établissements scolaires de Fès et Meknès pour aborder notre offre éducative et les nouveaux besoins en matière de filières professionnelles pour répondre à la demande du marché de l’emploi local, les réponses à apporter à la concurrence et les questions de recrutement et de formation.
Enfin, la journée à Fès s’est terminée par une rencontre à la chambre de commerce avec des entreprises françaises en présence de l’ancien conseiller consulaire Pascal Capdevielle, Vice-président et Délégué régional de la Chambre de commerce et d’industrie du Maroc et des représentants des secteurs de l’hôtellerie et du tourisme, de l’agriculture, de l’industrie, de la médecine, du commerce, des transports, du sport et de l’industrie numérique avant de reprendre la route pour Rabat avec Augustin Ballot et Mohammed Bennani. .
A Rabat, j’ai échangé avec les acteurs du réseau éducatif au Maroc. Plusieurs rencontres ont été organisées par la nouvelle présidente de Français du Monde Rabat, Rita Mahfoudi, afin d’échanger avec les membres de FdM-ADFE. Ces rencontres ont été couronnées par le partage de la galette.
La journée s’est achevée par une réunion avec les conseillers des Français de l’étranger de Rabat et de Casablanca, Khadija Belcaid-Belbachir, Nicolas Arnulf, Abdelghani Youmni et Mehdi Reddad. Nous avons abordé les problématiques qu’ils ont à traiter au quotidien.
J’ai rencontré notre ambassadrice, Hélène Le Gal, ainsi que les chefs de service de l’ambassade pour une vue d’ensemble de notre présence éducative, culturelle, économique et un point politique sur la relation bilatérale et d’échanges. J’ai terminé cette mission au lycée Descartes avec la proviseure Madame Najat Depeyrat, son équipe de direction ainsi que les représentants des professeurs et du personnel. Nous avons également parlé de la reconstruction du lycée collège Saint Exupéry et de l’organisation pendant les travaux.
