Lancement des consultations sur l’enseignement français à l’étranger

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Jeudi 13 avril a eu lieu le lancement des consultations sur l’enseignement français à l’étranger, dont les conclusions devraient être rendues cet été. Celles-ci s’appuient sur un questionnaire qui a récolté plus de 15 000 réponses, ce qui démontre un véritable intérêt de la part des différents acteurs de notre enseignement à l’étranger.

Trois groupes de travail, composés de différents ateliers, ont été créés comme suit :

1er groupe de travail – Les piliers de notre offre pédagogique : homologation et formation

  • Atelier 1 : Homologation, socle du modèle pédagogique et de la cohésion de l’enseignement français à l’étranger.
  • Atelier 2 : Formation : organiser efficacement la réponse aux besoins

2ème groupe de travail – Les moyens de l’accompagnement du réseau

  • Atelier 1 : Accompagner le développement immobilier du réseau
  • Atelier 2 : Accompagner les établissements : le partage de la charge financière
  • Atelier 3 : Accompagner les personnels : pilotage du système des détachés
  • Atelier 4 : Accompagner les familles : ouverture sociale et inclusion

3ème groupe de travail – L’appartenance au réseau

  • Atelier 1 : Les relations au sein du réseau
  • Atelier 2 : L’accompagnement à l’orientation des élèves vers l’enseignement supérieur français et international
  • Atelier 3 : L’attractivité et la valorisation des atouts de l’enseignement français dans un contexte international compétitif

Pour ma part, je participerai au 2ème groupe de travail sur les moyens de l’accompagnement du réseau.

 

Le directeur de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) Olivier Brochet a dressé un état des lieux positif du réseau. Celui-ci a résisté à la crise sanitaire puisqu’aucun établissement n’a fermé ses portes et s’est même développé depuis 2018 :

  • Il compte aujourd’hui 567 établissements implantés dans 138 pays, contre 496 établissements dans 137 pays en 2018.
  • 51 homologations ont été obtenues.

Depuis l’annonce du plan « Cap 2030 » par le Président de la République, le réseau a accueilli 40 000 élèves supplémentaires.

La fixation de cet objectif a engendré une réorganisation interne de l’AEFE avec la création de deux nouvelles directions (la direction de l’enseignement, de l’orientation et de la formation et la direction du développement et de l’accompagnement du réseau) et requis des créations de postes en administration centrale.

Le directeur a rappelé que le développement du réseau ne devait pas être uniquement quantitatif, mais aussi qualitatif. L’accent est mis sur le numérique, le plurilinguisme et le baccalauréat français international, mais aussi sur une plus grande association des familles dans la préparation des budgets des établissements en gestion directe.

Il s’est félicité de l’image d’excellence dont jouit notre réseau à l’étranger, bien que celle-ci peine encore à se diffuser en dehors de ses cercles habituels. Il a donc évoqué les efforts consentis par l’Agence en matière de communication, notamment la mise en place d’un réseau de communicants.

Cette présentation a été suivie d’un temps d’échanges avec les participants. Ceux-ci ont notamment questionné l’objectif de doublement des apprenants fixé par le chef de l’État et les moyens déployés pour l’atteindre, mais aussi mis en lumière des sujets qui devront nécessairement être abordés dans le cadre de cette réflexion comme la mixité sociale au sein du réseau, le développement de l’enseignement professionnel, ou encore les conditions de travail des enseignants.

La suite le 27 avril, date de la réunion du premier atelier auquel je participerai.


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