Mes questions lors de la table-ronde consacrée à la BITD en commission des Affaires étrangères et de la Défense

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Mercredi 17 mai, la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées a auditionné Marc Darmon, directeur général adjoint de Thalès et président du GICAT (Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres), Pierre-Eric Pommellet, président directeur général de Naval Group et président du GICAN (Groupement des Industries de Construction et Activités Navales) et Guillaume Faury, président directeur général d’Airbus et président du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales).

A l’occasion de cette table-ronde consacrée à la BITD (Base industrielle et technologique de défense) dans la perspective de l’examen de la LPM (loi de programmation militaire) fin juin au Sénat, j’ai souhaité les interroger sur plusieurs points :

1/ L’Union européenne mène ses propres travaux sur l’économie de guerre avec des objectifs concrets d’augmentation des volumes et de diminution des délais d’approvisionnement en munition pour l’Ukraine.

  • Quelle est leur appréciation sur les instruments qui sont mis en place par l’UE et leur modalité de mise en œuvre ?
  • Comment les avancées européennes s’articulent-elles avec le chantier français de l’économie de guerre ?
  • Face au constat du manque de concertation des parlementaires en amont de la préparation de la LPM, ont-ils eu des concertations avec le ministère des armées et la Direction générale de l’Armement ?

2/ Sur un autre volet, le plan France 2030 consacre 54 milliards d’euros à l’investissement dans les technologies innovantes dans le cadre de dix grands objectifs relatifs à la décarbonation et au progrès des connaissances. Ce plan n’a pas vocation à financer le secteur de la défense mais il peut financer par exemple l’exploration des fonds marins, le spatial ou encore la transition énergétique.

  • Comment accompagnent-ils les entreprises dans la recherche de financements ?
  • Le financement de ce plan ne pourrait-il pas davantage profiter à la BITD ?
  • La DGA se concerte-t-elle suffisamment avec le secrétariat général pour l’investissement pour faire jouer les synergies entre différents financements ?
  • Les entreprises de la BITD vont-elles se positionner pour bénéficier du plan French Tech 2030 du ministère de l’économie ?
Mes questions lors de la table-ronde consacrée à la BITD en commission de la Défense

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