Il y a bien longtemps on considérait une bonne bataille au nombre de morts qu’elle avait faite. 22 000 morts parmi les troupes françaises en un seul dimanche de 1914. Et puis, un jour de 1918, on annonce que la guerre est finie et tous ceux qui ont eu la chance de sortir vivant de cet enfer peuvent rentrer chez eux, la tête pleine d’atrocités et le coeur lourd de peine à cause des copains qu’ils ont vu mourir.
La France se dit fière de ses jeunes hommes qui rentrent chez eux et essaient de reconstruire une vie, seuls. Les témoignages du vécu de ses jeunes hommes sont choquants quand on a bien voulu les recueillir. Personne ne s’en soucie et puis il est vrai que l’on a recommencé tout ça 20 and plus tard! On a attendu près de soixante ans pour se préoccuper des hommes et aller au-delà du rituel des cérémonies. Attendait-on qu’ils ne soient plus assez nombreux pour faire quelquechose de symbolique qui ne coûterait pas trop cher?
Trait intéressant de ce début du 20 ieme siècle les immigrés étaient bienvenus puisqu’on les retrouve parmi les quelques poilus qui restent. J’ai trouvé l’article ci-dessous touchant par la détermination de ces deux hommes qui ont gardé un sens profond des vraies valeurs de la vie. La solidarité envers leurs camarades morts est plus importante que médailles et honneurs.