Mes actualités

Rencontre avec la section de Bruxelles

Je passe brièvement par Paris, paralysé par les grèves et les manifestations afin de rejoindre Bruxelles par le train. Je prends un billet pour le train dont on m’assure qu’il partira. Finis la douceur de l’air et le bleu du ciel de la Méditerranée. L’hiver est installé en Europe. Le voyage est si rapide que je n’ai le temps que de lire quelques articles dans le journal. Francine me retrouve en bas de l’escalier.

Nous retrouvons Mona et Christophe qui sont arrivés un peu en avance pour la réunion. Nous serons 6 candidats ce soir. Un vrai changement pour moi qui m’étais habituée à participer au débat seule ou avec Jean-Yves. A chaque nouveau débat, je développe certaines idées nouvelles et d’autres qui ont été testées, avec toujours plus d’aisance. Je remarque que Jean-Yves a aussi évolué. Une campagne sert aussi à écouter, préciser ses pensées ou revenir sur certaines certitudes et surtout communiquer.

Rencontre avec la conseillère emploi de Barcelone

J’ai présidé pendant trois ans la commission temporaire emploi/formation au sein de l’AFE. Je préside depuis septembre 2006 une sous-commission de la commission des Finances afin que les conseillers continuent à être informés et s’intéressent à ce sujet. Jean fait parti de notre groupe de travail et pense très justement qu’une rencontre avec Brigitte Gravier est importante. Nous avons tout juste le temps avant d’aller au prochain rendez-vous à l’Autonoma Universidad.

La Der des Ders

Il y a bien longtemps on considérait une bonne bataille au nombre de morts qu’elle avait faite. 22 000 morts parmi les troupes françaises en un seul dimanche de 1914. Et puis, un jour de 1918, on annonce que la guerre est finie et tous ceux qui ont eu la chance de sortir vivant de cet enfer peuvent rentrer chez eux, la tête pleine d’atrocités et le coeur lourd de peine à cause des copains qu’ils ont vu mourir.

La France se dit fière de ses jeunes hommes qui rentrent chez eux et essaient de reconstruire une vie, seuls. Les témoignages du vécu de ses jeunes hommes sont choquants quand on a bien voulu les recueillir. Personne ne s’en soucie et puis il est vrai que l’on a recommencé tout ça 20 and plus tard! On a attendu près de soixante ans pour se préoccuper des hommes et aller au-delà du rituel des cérémonies. Attendait-on qu’ils ne soient plus assez nombreux pour faire quelquechose de symbolique qui ne coûterait pas trop cher?

Trait intéressant de ce début du 20 ieme siècle les immigrés étaient bienvenus puisqu’on les retrouve parmi les quelques poilus qui restent. J’ai trouvé l’article ci-dessous touchant par la détermination de ces deux hommes qui ont gardé un sens profond des vraies valeurs de la vie. La solidarité envers leurs camarades morts est plus importante que médailles et honneurs.

Augmentation de salaire

Le jour où nous recevons la circulaire de l'ADFE annonçant la suppression d'emplois dans les centres culturels Nicolas Sarkozy annonce son augmentation de salaire de l'ordre de 140% au nom de la transparence. Il serait bon qu'il explique ce qui est plus transparent....

La gratuité qui risque de nous coûter cher

J’assiste tous les mois, en tant que membre de droit, au comité de gestion du Lycée français d’Irlande (LFI). Depuis 10 ans, je participe à toutes les actions qui vont dans le sens de la construction d’un lycée. Je me suis battue contre sa fermeture pure et simple il y a 6 ans. Grâce à la volonté et au travail d’un groupe très actif de parents français et irlandais nous avons obtenu, l’année dernière, un prêt garanti par l’Etat. Il manque malheureusement quelques centaines de milliers d’euros et je crains que nous ne soyions obligés d’appliquer la méthode développée dans le rapport Ferrand sur la recherche de fonds privés. Le bal du 14 juillet, organisé par les Conseillers du Conseil Extérieur, a remporté un véritable succès et les premiers 25 000 euros ont été levés pour le LFI. Ce lycée est construit sur le terrain du lycée allemand de Dublin. Celui-ci bénéficie d’un soutien de l’Etat irlandais. Le proviseur et les enseignants du LFI ont travaillé à l’élaboration d’un projet pédagogique innovant qui devrait nous donner un eurocampus quand le lycée sera construit.

L’après Kyoto

''Préparation de la conférence internationale de Bali sur l’après-Kyoto'' En prévision de la conférence internationale de Bali où débuteront les négociations sur la lutte contre le changement climatique après expiration du protocole de Kyoto et qui aura lieu du 3 au...

Ouagadougou

J'avais rencontré quelques camarades il y a 3 ans à Ouagadougou mais tous sont partis à l'exception de Daniel Granier que je retrouve dans sa charmante demeure "le Karité bleu". Daniel me reçoit sur sa terrace et nous parlons des Français au Burkina Faso, de la...

Nous, les immigrés Français

Nous, immigrés Français en Irlande, nous avons la chance d’être accueillis dans un pays qui a ouvert largement ses portes à des travailleurs non seulement Européens mais de tous les pays du monde, sans aucune expérience de l’immigration. Nous n’avons pas été soumis à des tests de langue ou d’intelligence pour savoir si nous satisfaisions les critères ou quotas de notre pays d’accueil. L’ADN de nos enfants n’a pas été testé. En Irlande, immigré n’est pas synonyme de fraudeur ou de voleur d’emploi.

L’injustice des mesures sur l’immigration mises en place par le gouvernement Sarkozy nous révolte. L’immigration, loin d’une menace, est une chance pour l’avenir de la France. Ici, nous ne mangeons pas le pain des Irlandais, nous contribuons à sa production. Nos homologues immigrés en France apportent également jeunesse et dynamisme à notre population vieillissante.

L’Irlande met en place une série de tables rondes pour organiser au mieux l’intégration des immigrants. Toutes les parties concernées y contribuent : associations locales, éducateurs, syndicats, police, média ansi que des représentants des différentes nationalités. Inspirons-nous de cet exemple.

La gestion de l’immigration mérite mieux que des effets d’annonce à des fins électorales.

La Section FFE d’Irlande demande au Parti Socialiste de proposer un Grenelle de l’immigration.

Motion de la Section d’Irlande